Pierre Perrin
Des jours de pleine terre
[mise en ligne en avril 2018 non définitif]
[Couverture de Sophie Brassart, 2018]
Qu’est-ce qu’un ami, sinon celui qui brise le silence le premier ? S’il échoue, le silence ne l’arrête pas. Il appelle encore, incrédule, par une foi fichée au cœur, il vit. Un tel ami tient dans la main, les doigts de la main, tant s’évapore la poésie que nul ne lit. [P. P.]
Pierre Perrin, Des jours de pleine terre, [en ligne, 2018]
Première partie et premier poème : Naissance
Nota bene : Dans La Littérature sans estomac, en 2002, Pierre Jourde ridiculise la poésie contemporaine, « forcément quelque chose de compassé, vague et un peu triste ». Les lois qu’il édicte sont d’absence et d’obscurité. Disposant quelques plaques tectoniques, il oppose au caillouteux-métaphysique son pareil dans les friches de l’âme, le métaphysique-imagé-sérieux. Ce que dénonce Jourde, l’inconsistance du vers libre, qui ne tient que par l’à-la-ligne, l’impropriété sémantique revendiquée, le galimatias, un « Coca-Cola lyrique », ne manque pas de jugeote. Je pourrais co-signer sa charge. Mes convictions me font écrire autrement. Heureuse lecture !